Allant vie jusqu'à l'âme or

Corps à cœurs

Sens où ailes 004

Blaye (33) le 22 avril 2025, Alain Gojosso

D’ailes encens de ce vertige transcendant

Virevolte en l’air diaphane

Le songe

Au vent des prés qui rubis de l’ombre luit

 

Sein est la terre où champ de florescence

Papillonne

En la peau battante

La rime écarlate par vague vive et répétée

 

Volute de feu en flaveur du corps embrasé

Arabesque d’ignitions

Musicales

La danse à l’ambre éclat du souffle

 

Qu’en mots de caresses crescendo l’alcôve

À brûler

Allant vie des cœurs

Qui de l’éphémère s’extatique d’effusions

 

 

Le 24 avril 2025, 

 

Alain Gojosso 

Nef en sang 004

Cœur à corps

Nef en sang 004

Blaye (33) le 22 avril 2025, Alain Gojosso

S’écrie en dents ce suave sentiment d’envie

Répété

Au piano de la mélancolie

Soufflant sans bruit son abyssale souffrance

 

Silence au buccal se poème rouge des lèvres

Son incessante tentation

De te clamer

À la fascination retrouvée les mots du corps

 

Doucement susurrés lunule à cœur de rêves

Mon chant

De coquelicots au baiser

Délicatement posé dans le creux de tes nuits

 

Qu’en sang de l’oubli s’irisent mes mouvants

D’ailes sinon qu’en touches

D’ombre

De te préserver de mon impavide sensibilité.

 

 

Le 22 avril 2025,

 

Alain Gojosso 

L’ivre où vers 004

En vers d’un lunaire

L’ivre où vers 004

Blaye (33) le 11 avril 2025, Alain Gojosso

Romance continuelle de cette mélancolie

Qui m’attache

Par spinal de mon essence

À m’encrer en florescences de ton ombre

 

D’âme où coronaires s’irriguent à respirer

Des corolles l’air de tes nuées

Essaimées

Et saisies à cœur de mes vibratiles pétales

 

Se miel en vers à l’ambre de tes pas posés

L’empreinte

D’un secret délivré par silence

Aux chants peints du seul divan qui songe

 

Ombrelle ta beauté accordée à ce présent

Fugitif où rouges coquelicots

Sa rémanence

Invasive à t’espérer du même miroir d’eau.

 

 

Le 17 avril 2025,

 

Alain Gojosso

Mime éthique 003

Sans autel

Mime éthique 003

 

"Ce que j'ai envie d'appeler la tentation héroïque est une forme d'hypnose, d'arrêt mimétique, de fixation sur un modèle : un blocage du processus d'identification, qui pour être efficace, devrait aller très librement, au contraire, d'un modèle à l'autre. Ce mouvement est naturel chez quelqu'un qui a rencontré de bons modèles." Achever Clausewitz, 2007, de René GIRARD 

Cars (33) le 11 avril 2025, Alain Gojosso

Immanence en piano caressé de feu

Digital l’ode de la passion

Par les sens

À donner à corps l’aimant du même

 

Musical l’être de la fatale vibration

Écarlate

Qu’en aile onde l’essence

Traversée par particules réverbérées

 

Ardent ce libre du modèle à sublimer

Emporté par le vif vent qui

D’harmonie

Divan d’en changer selon l’inspiration

 

Et d’épouser ces mouvants par voltige

De nonchalance

À prendre pour ultime élégance

À vivre d’échos errant alors sans autel

 

Le 16 avril 2025,

 

Alain Gojosso

Souffle du divan 003

Où s’aile haut

Souffle du divan 003

Teuillac (33, le 04 avril 2025, Alain Gojosso

Cœur à corps des sens qui s’enjouent

Au sang de battre

La mesure

Écoulée du temps

S‘achemine l’émouvant par cet allant

 

Fourmillant de vibration aux ramures

Du même de bruisser

Le chant

A voler à tire d’ailes

Cet air qui essaime en songe sa réalité

 

A nu l’âme de l’éther ancré de la terre

S’émeraude aux yeux

Azur

De briller en la nuit

Ce dessein constellé de notre modicité

 

Que joyau se libre à danser par courant

D’influx imposés

Son essor   

Au firmament et tisser

Du seul rêve sa voix dénuée de violence

 

 

Le 11 avril 2025,

 

Alain Gojosso

Autohypnose 004

Aube où fantôme…

Autohypnose 004

Teuillac (33) le 04 avril 2025, Alain Gojosso

Semelles d’encens qui d’air volant mélodie

L’être

Au digital de l’onde à résonner

Par accord de ses mouvants libérés au vent

 

Qu’en sang du parvis maculé des innocents

S’aile âme en songe de planer

À cœur

Cultivé de mots à dire son amour pour sens

 

Buccales lueurs de dresser l’aube vespérale

Par firmament

D’une nonchalance qui se roman

D’embrasser de son diamant l’écrin du jour

 

Du pas sublime de la passion alors éprouvée

Essaimant par étreinte l’évidence

De ce révélé

Qui drapé fredonne au soleil son doux chant.

 

 

Le 10 avril 2025,

 

Alain Gojosso

Semelle en écho lie 004

Par ailes au même

Semelle en écho lie 004

« L’individualisme est un mensonge formidable » Achever Clausewitz, René Girard

Blaye (33) le 21 mars 2025, Alain Gojosso

Draperies de fenêtre ouverte sur l’univers

Vespéral

A la vaine agitation du monde

Ce fredonnement de l’inexorable où divan

 

S’éclaire de l’ombre la beauté qui diamant

Du jour étincelle au nadir alité

De songes

Son firmament déclamant ses mots d’ailes

 

Qu’en âtre s’écrin essaim en nuit d’étoiles

Dansant

Ces mouvants à sculpter au dessein

De l’instant habité par seul accord des sens

 

Et blues de ce suave enchantement le divin

Du mime éthique où orgue âme

Envol

De caresser même un moment la vive vérité.

 

 Le 03 avril 2025,

 

Alain Gojosso

Hypersensible 016

Par Je

Hypersensible 016

Blaye (33) le 11 mai 2024, Alain Gojosso

Par ce grain où en peau se sensible

A pores du sang

De battre

Au rythme du temps qui feu langui

S’aile dansant d’élégance sous l’air

À dire

Des tensions son roman

À l’eau de rouge d’écarlate passion

 

Vif vent ! Ce vivant coulant à corps

D’artères

En arborescence

Où terre organique du mouvement

Onde à vibrer ses mots par légende

Épique de l’amour

À donner

Par échos des veillées qui nocturne

 

Souffle l’ode de l’incessant entendu

Brûlant au clair de l’ombre

En songe

Embrassé du réel à vivre au présent

De son bruissant en bise de suspens

Où s’infini

De révolutions renouvelées

Le champ d’un possible à l’attraction.

  

Le 02 avril 2025,

 

Alain Gojosso