Perdu à l’éperdu
Nef en sang 002
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Blaye (33) le 07 octobre 2024, Alain Gojosso |
Ô
voix
Incessantes
faisant injure
Qui
même à mêmes
Affirment
Vociférant
à vide de vouloirs
Le
bien de l’autre
En
la prétention martelée
D’un
masque brandit par seule démagogie…
Combien
de temps en corps
Oui
combien de temps à attendre qu’enfin soit
Pansée
Toute
cette souffrance parmi nous ?
Celle-là
même que tu portes toi aussi sans le savoir
Sinon
qu’en ta fuite répétée
De
ton indigence
Si
mal cachée sous l’imposture de tes mots
Aurais-tu
oublié ?
Par
le nu
Est
l’humain
Égal
à cet autre humain
Dont
tu te fais tant le héraut
Parlant
en son nom
Le
connais-tu si bien ?
Quand
pourtant lui-même n’ose l’affirmer…
Alors
pourquoi
Sans
cesse je t’observe palabrer
Sous
ce tissu de mensonges
Engoncés
en tes fausses certitudes
Sur
le feu de vérités émiettées par le prisme
De
sophismes
Éclairant
juste tes seuls intérêts
Au
détriment de celui qu’en vérité tu honnis
Croyances
et jugements
Du
mimétique
Qui
toujours confond et indifférencie
Soumis
Tu
n’es que l’objet du désir
De
ton désir qui au fond murmure
Tes
peurs t’invitant à mépriser
Le
libre et le vif vent
Perdu
à l’éperdu
Les
mots finissent par me manquer
Quand
incessamment je vois tes semblants
Gonflé
de certitudes
Quand
toujours l’on se noie à chercher
La
vérité
Ou
plutôt les vérités de la réalité si
Mouvante…
Le 10 décembre 2024,
Alain Gojosso