Feu du vif vent

Songe en corps

Hypersensible 018

Gauriac (33) le 29 juillet 2025, Alain Gojosso

Ambre aux yeux qui feu d’incandescence

Rayonne d’or en tendre éclat

Où se miel d’illuminer

L’essence par cœur éthéré du sang allant

Ephémère se refrain l’onirique d’incendie

Au verbe des mouvants

Qui ode dessein embrasse du sein

L’air du vif vent au drap indicible de l’âme

Qu’ingénu où transe d’élégance à ce beau

Danse par courant l’incessant

Du sensible envoûté

A ton charme blond qui d’encens m’étoile

Nef à front le chant flavescent d’un même

Epris à t’être

Sinon qu’en ce doux songe repli

D’éclore en voie au souffle pur du vespéral

 

Le 01er août 2025,

Alain Gojosso

Flottant...

Mélancolyre (2)

Des mouvants… 005

Gauriac (33) le 29 juillet 2025, Alain Gojosso

Vagues à l’antre bruisse la peau

A ce cœur battant

Qui semelles en écho

Lie les temps par flots du présent

 

D’ailes en gants insufflés de piano

L’encre jetée des toiles

Défilent

En touches enjôlées de musicalité

 

S’extatique en frissons la joie vive

De l’ineffable

En sa partition onirique

Ressentie à s’exister au seul instant

 

Note à note goutte cette symphonie

Où serti le diamant

 Lacrymale

D’accords la passion par sémaphore.

 

  

Le 31 juillet 2025,

 

Alain Gojosso

M'onde...

M’océan

Autohypnose 005

Gauriac (33) le 05 juillet 2025, Alain Gojosso

Cristal divan par buccale envolée

Onirique en voix ce songe

Où vers

D’azur unit l’univers à nos cœurs

 

Mélancolie en peau qui slame air

L’aile

Aimant s’évente par plumes

Cet instant heureux de te respirer

 

Abyssale résonance des mouvants

Au nu frissonne l’éperdu

De cette vérité

Touchée à l’uni des corps pénétrés

 

Que l’instrumental ancre nos êtres

A ce musical

Qui vague à l’onde inexorable

Nous presse à vivre sa redondance

 

 

Le 29 juillet 2025,

  

Alain Gojosso 

En réaction...

Ailes levant

Etreinte 007

Blaye (33) le 18 juillet 2025, Alain Gojosso

Flaveur des voiles à l’ambre d’yeux

L’essence

Irrigue le cœur qui ardent

Pétale encens les rétines de ce calice

 

Qu’âme air de la lampée où flamboie

La diction du silence pénétrant

S’exalte

D’un comme un rouge l’océan de feu

 

Langue les fusions où moiteur saline

Mangrove

Des confondus par entrelacé

Des mouvants dansant par courants

 

Qu’à l’été les chants de la respiration

D’opalescence leur ferveur à dire

Solstice

Les sens psalmodiant au paroxystique

 

Le 23 juillet 2025,

  

Alain Gojosso 

Onirique où silence...

D’or !

Semelle en écho lie 005

Blaye (33) le 12 juillet 2025, Alain Gojosso

Eté d’être sous l’incessant de l’instant

A prendre

S’enfle l’âme du vif vent

En l’azur qu’incendie écoule à l’artère

Du silence

 

Brise caresse blonde de souffle chaud

L’écrin de ta peau essaimant

D’envie

Embrasse l’air dansant de ton étreinte

De silences

 

Fleuve est sang d’allant de sensualités

De s’exister

Qu’en ferveur de cet instant

Où l’autre nous touche le cœur ardent

D’un silence

 

Flambe haut dès lors le songe mis à nu

Au présent conjugué de l’élégant

En la mélodie

Susurrée à deux à ce même de nos voix

Qui silence…

 

Le 18 juillet 2025,

  

Alain Gojosso 

Diapason

A corps de souffles

Mime éthique 005

Gauriac (33), le 05 juillet 2025, Alain Gojosso

Nocturne opale essence qui digitale

En vers de bruisser au musical

Indicible

S’exhale à te souffler cette évidence

Qu’en corps d’âme d’un même écho

Lie l’écho

Piano de frémir de résonances

Sa peau en ta peau dansant à l’envie

Essaime où vent par narration mirée

Du chant déclamé par passion

A deux

Qui diapason envoie par cœur cet air

Anges de mots au refrain du sensible

Qu’en couplets

Où orgue l’arbre à vie des sens

A cueillir de frisson poésie de l’amour.

Le 15 juillet 2025,

Alain Gojosso

Sous le manteau...

En sang d’été

Souffle du divan 005

Gauriac (33), le 05 juillet 2025, Alain Gojosso

Traversée éphémère qu’en esquisses

Par antre d’essaim

Où l’art ose l’essence du cœur 

En ses mouvants de vive illumination

Poème sans mots de la peau ouverte

S’encre de plumes maculées

L’âme

Des bonheurs qui emplissent les yeux

Qu’océan se rétine par ailes radieuses

De larmes

Qui cristal s’écoulent par lit

De sillons creusés au cycle des saisons

En sang je vague d’écumer ton silence

En corps et encore en vain

D’amour

Vibré qu’à vide de ce seul feu de briller.

Le 11 juillet 2025,

 

Alain Gojosso